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Mesures de protection contre la COVID-19

Avec l’augmentation du nombre de cas de COVID-19, on entend beaucoup parler du rôle de la distanciation sociale, de l’autosurveillance et même de la quarantaine volontaire dans les efforts de confinement.

Le comité ACE vous fournit les définitions suivantes pour vous aider à mieux comprendre les termes et quand leur application sera nécessaire.

L’AUTOSURVEILLANCE, OU « ÊTRE CONSCIENT DE CE QUE VOUS ET LES PERSONNES AVEC QUI VOUS VIVEZ PHYSIQUEMENT RESSENTEZ »

L’autosurveillance signifie que vous devriez surveiller votre propre santé et celle de vos enfants, de votre partenaire de vie, de votre colocataire ou de toute autre personne avec laquelle vous vivez pour détecter des symptômes tels que la fièvre, la toux ou des difficultés respiratoires. Bien qu’on ait demandé aux Canadiens de rester à la maison et de pratiquer l’autosurveillance, certains font partie des employés essentiels et doivent tout de même se présenter au travail. Quoi qu’il en soit et peu importe la situation, pratiquer l’autosurveillance est important pour nous tous.

LA DISTANCIATION SOCIALE, OU DIT AUTREMENT, « LA DISTANCIATION PHYSIQUE », EST EN FAIT CE QUE VOUS ÊTES CENSÉ FAIRE

La distanciation sociale/physique est un moyen éprouvé de ralentir la propagation de la COVID-19 en limitant les contacts étroits avec les autres. À l’extérieur de la maison, même si nous ne sommes pas malades, nous devrions quand même garder entre nous une distance d’environ deux mètres (la longueur d’un grand lit) lorsque c’est possible.

Il existe de nombreuses façons de pratiquer la distanciation sociale :

  • Limiter les activités en dehors de votre domicile
  • Utiliser des options virtuelles pour se connecter les uns aux autres
  • En public, essayer de maintenir un écart de deux mètres entre vous et les autres
  • Garder vos mains à vos côtés lorsque c’est possible
  • Rester à la maison lorsque vous êtes malade
  • Tousser dans le coude ou la manche
  • Éviter les activités sociales tenues dans de grands rassemblements

AUTO-ISOLEMENT

S’auto-isoler signifie éviter les situations où l’on pourrait infecter d’autres personnes. L’auto-isolement peut aider à prévenir la propagation des infections et réduit le risque de propagation de la maladie à d’autres personnes. Lorsque vous êtes exposé à une maladie, il y a un délai entre l’exposition et le moment où vous commencez à vous sentir malade. C’est ce qu’on appelle une période d’incubation. Dans les jours qui précèdent votre maladie, il y a un faible risque que vous puissiez transmettre des germes. Il est recommandé aux personnes à haut risque d’avoir été exposées à la maladie de s’auto-isoler.

Planifiez en fonction de cette éventualité et préparez-vous à ce que vous devrez faire si vous ou un membre de votre famille tombez malade et avez besoin de soins.

QUARANTAINE VOLONTAIRE

Une étape plus poussée que l’autosurveillance. Une personne doit se placer en quarantaine volontaire dans ces deux situations :

  • Une personne été en contact étroit – une ou plusieurs fois sur une période prolongée – avec une personne chez qui le virus a été ou sera diagnostiqué. Même si elle ne présente pas de symptômes, elle court un risque beaucoup plus élevé de développer le virus en raison de son contact avec une personne déjà infectée.

    Par exemple, le premier ministre Justin Trudeau s’est placé lui-même en quarantaine lorsque son épouse, au retour d’un voyage en Grande-Bretagne, a reçu un diagnostic de COVID-19.

    La mise en quarantaine volontaire signifie rester chez soi et à l’écart des autres personnes autant que possible pendant une période de 14 jours. Les personnes dans cette situation et qui ne vivent pas seules doivent faire de leur mieux pour se retirer dans leur chambre ou trouver un endroit séparé dans leur maison. Elles ne devraient pas sortir.

    Si vous êtes en quarantaine volontaire en raison d’une éventuelle exposition et que vous avez ensuite de la fièvre, une toux ou un essoufflement pendant cette période de 14 jours, appelez votre médecin, l’hôpital local ou le service de santé publique pour savoir ce que vous devez faire.
  • Une personne ayant reçu un diagnostic de COVID-19. Cliquez ici pour lire des renseignements importants de Santé Canada à propos de la quarantaine volontaire et de la surveillance des symptômes.

S’ABRITER SUR PLACE OU « ORDRE DE RESTER CHEZ SOI »

Un « ordre de rester chez soi » est une forme plus rigoureuse de distanciation sociale/physique.

Il signifie que :

  • vous devez rester à la maison
  • vous ne pouvez quitter votre domicile que pour des « activités essentielles », pour travailler dans une « entreprise essentielle » ou pour des « déplacements essentiels »
  • vous ne pouvez accueillir ou assister à des rassemblements
  • vous devez également vous tenir, autant que possible, à une distance de deux mètres des autres personnes, vous laver fréquemment les mains pendant au moins 20 secondes chaque fois (ou utiliser un désinfectant pour les mains lorsque le lavage des mains est impossible), désinfecter fréquemment les surfaces très sensibles et rester chez vous si vous êtes malade

Comment s’assurer que les personnes à qui l’on recommande de s’isoler le fassent réellement ? Qu’arriverait-il si ces personnes sortaient en public, comme à l’épicerie du coin ? Serais-je à risque ?

La propagation d’un nouveau coronavirus se produit lors d’un contact étroit et soutenu avec une personne affectée, par exemple, en étant assise dans une voiture lors d’un long voyage ou en vivant dans le même foyer. Les épiceries – qui sont ouvertes et où les gens ont tendance à se promener – sont des endroits peu susceptibles de permettre la propagation du virus.

Un certain nombre de groupes sont invités à s’auto-isoler :

Groupe 1 : toute personne revenant de l’étranger
Groupe 2 : les personnes ayant une exposition connue à la COVID-19
Groupe 3 : les personnes ayant reçu un diagnostic confirmé de COVID-19

Les deuxième et troisième groupes mentionnés ci-dessus sont surveillés par la santé publique, tant en ce qui concerne leur santé que leurs activités. Si les personnes ne s’isolent pas volontairement, la santé publique peut utiliser les pouvoirs légaux prévus par la Loi sur la santé publique pour s’assurer qu’elles le fassent.